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Mon carnet de voyage de ces quelques mois au Canada

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Voyages

 




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DAY 126 : 25 décembre 2010

4 mois de souvenirs enfin récupérés
4 mois de souvenirs enfin récupérés 
Enfin arrivée  ! ! !

Réveil aux aurores pour prendre le RER en direction de la gare de Lyon. Bien sur, retard sur les lignes. Du coup, on se lance dans une course effrénée pour trouver un taxi et arriver à l'heure pour le train de Toulouse. Après avoir payé plus de 100 euros de billet de train (dont je ne reverrai jamais la couleur malgré une demande de remboursement aupres de Brussels Airlines), me voici enfin en route vers le Sud.

On est le 25 décembre, il est 13h passé, je suis enfin arrivée chez moi.
Je n'ai qu'une envie: dormir. Dormir et oublier les dernières 24h. Oublier le fait que j'ai passé mon pire Noêl, que je n'ai rien à offrir aux gens que j'aime vu que mes cadeaux sont dans mes valises je ne sais où, que j'ai quitté le canada pour retrouver la panique européenne. Juste oublier. Et que l'on ne parle plus de Bruxelles, d'aéroport, de neige, d'avion avant un très très très long moment !


( Ce ne sera que 3 semaines plus tard que je retrouverai mes valises intactes, une livrée chez moi et l'autre à aller chercher à l'aéroport de Toulouse. Tout ceci sans aucune excuse ou compensation de la part de la compagnie aérienne. Une honte !)

 

DAY 125 : 24 décembre 2010

les pistes de l'aéroport de Bruxelles Un bordel sans nom ! L'hotel de la gare du Nord

les pistes de l'aéroport de Bruxelles
les pistes de l'aéroport de Bruxelles 
Joyeux Noel . . . ou pas

Apres un long voyage, j'arrive à l'aéroport de Bruxelles aux environs de 7h du mat, claquée et jet laguée. Toujours le même rituel: traversée des terminaux, douane, vérification passeport, contrôle, enlever bottes, ceinture, déposer ordi, Ipod et tout le reste . . .
Un seul problème: mon avion pour Toulouse n'est annoncé nulle part. Bizarre !
Bon, je continue à m'approcher du terminal et toujours pas de nouvelle de mon vol sur les panneaux d'affichage. J'essaie de me renseigner au niveau du guichet de Brussels Airlines et là, je m'aperçois que je suis pas la seule à vouloir des réponses. Bien sur, personne n'est là pour nous aider. Au bout d'un quart d'heure, une femme de la compagnie m'apprend que mon vol est annulé (comme beaucoup d'autres) et qu'actuellement l'aéroport est fermé à cause de la neige.
Je suis abasourdie et paniquée bien sur !

Dans mon désespoir, je rencontre deux autres personnes qui sont dans le même cas que moi: un qui devait aller comme moi à Toulouse et un autre en direction de Lyon. Ensemble, on se dirige vers la porte d'embarquement du vol Bruxelles-Marseille, seul rescapé de cette vague d'annulation. Un membre de la compagnie nous annonce qu'en raison des intempéries, certains vols sont annulés mais qu'il va essayer de nous trouver des places sur d'autres avions. Finalement, je me retrouve avec un coupon d'enregistrement pour un vol pour Toulouse en début de soirée. C'est toujours mieux que rien.
J'appelle ma mère et mon frère qui sont déja sur la route en direction de Toulouse en leur demandant de bien vouloir m'attendre et m'excusant de gacher le Noel de toute la famille.

Rassurée, j'essaie un peu de me reposer. Vers midi, une piste a été dégagée, l'aéroport commence à reprendre vie et les avions à décoller. On en profite pour manger un bout au Quick de la zone d'embarquement.
Au cours du repas, coup de téléphone de ma mère m'annonçant qu'apparemment aucun avion n'a décollé de Bruxelles vers Toulouse depuis 3 jours et qu'il y a peu de chances que je décolle ce soir. Retour vers le membre de la compagnie qui nous annonce nonchalamment qu'il a pas plus de nouvelles et qu'il vaudrait mieux qu'on quitte la zone d'embarquement et qu'on aille au guichet du hall de l'aéroport pour des infos plus fraiches. Un comble !

Bon, a-t-on vraiment le choix. Nicolas (le mec sur le même vol que moi pour Toulouse) et moi nous dirigeons vers le hall de l'aéroport. Pour cela, on traverse la zone des tapis roulants à bagages. Et là, vision d'horreur: des valises de partout, dans tous les coins, de toutes les couleurs, en provenance de tous les pays. A ce moment là, je pense à mes propres bagages qui sont je ne sais ou, peut être accessibles à n'importe qui et je me demande si je reverrai un jour mes affaires, notamment mes souvenirs du canada et mes cadeaux de Noël.

J'oublie ça pour le moment pour me concentrer sur un autre plus important: comment rentrer chez moi ? Lorsqu'on finit par arriver devant le guichet de Brussels Airlines, c'est l'anarchie totale: une queue interminable, personne pour nous renseigner, un tableau d'affichage ou plus de 3/4 des vols sont annulés ou avec des retards considérables et enfin plus de 4h de queue pour arriver au niveau d'un guichet. Je commence à me sentir mal. A cela s'ajoute la fatigue, le décalage horaire, l'angoisse de feter  Noêl dans un aéroport entourés d'inconnus, le manque d'inquiétude de certains amis proches, un forfait téléphonique et une batterie qui fondent à vue d'oeil et un sentiment de culpabilité d'imposer ça à ma famille.
Après des heures d'attente à élaborer toutes sortes de plans (prendre un avion pour Barcelone ou Lyon ou Marseille, essayer de se rapprocher au plus pres du Sud de la France, louer un hotel à la sortie de la gare, prendre un train, casser la figure à la première personne de Brussels Airlines qui lui dit que c'est à cause de la neige...), on finit par nous proposer de prendre un train pour Paris et ensuite voir par nous-même comment atteindre Toulouse.

Il est bientot 17h. Les chances d'arriver à Toulouse aujourd'hui sont minces mais qui ne tente rien n'a rien. Un problème subsiste: les bagages, comment les récupérer ? Apres avoir vérifié tous les valises présentes dans la salle des bagages (je me suis bénie d'avoir pris une valise verte, facilement discernable parmi les noires), je ne trouve rien. Du coup, je remplis une déclaration de perte.

Il est 19h passé, je sors enfin de cet enfer d'aéroport. Première étape: un train pour rejoindre la gare ferrovière de Bruxelles. Lorsqu'on arrive, tout est fermé, réveillon de Noel oblige. Je meurs de faim. Notre train, gracieusement payé par la compagnie Brussels Airlines,  censé partir vers 20h est annulé. On prend donc le dernier Bruxelles-Paris pour arriver dans la capitale française vers 23h30. Pas possible de rejoindre Toulouse avant le lendemain matin. La question: où dormir ? Je me dirige vers l'accueil de la gare pour savoir si on peut dormir ici cette nuit. On m'explique que la gare ferme à minuit et ne rouvrira que demain à 6h.
Je lui explique brièvement la situation. Compatissant, il m'explique que la SNCF met à disposition des chambres d'hôtel pour les voyageurs subissant des retards de train à cause des intempéries et que vu que la gare va fermer dans 5 minutes et qu'il lui reste quelques chambres, on devrait pouvoir en bénéficier. Ouf, ça de moins à payer !

Et voilà, il est minuit passé. Après avoir avalé un panini en express, je me retrouve à l'hotel de la gare du Nord à partager une chambre  avec un mec que je connais que depuis ce matin au lieu de fêter le 24 décembre en famille comme prévu.
Joyeux Noêl !

 

DAY 124 : 23 décembre 2010

les pistes de l'aéroport de Toronto
les pistes de l'aéroport de Toronto 
Le grand départ

Et voilà, le moment fatidique est arrivé.
Je me leve aux aurores pour avoir le temps d'aller à la biblio de l'université imprimer mon coupon d'embarquement. Pour cela, je fais le voyage avec Flore-Anne et Laurine qui rentrent chez elles. Je leur dit au revoir dans le bus et ai bien du mal à retenir mes larmes.

Après le repas, Laurie et moi quittons l'appartement de Marc. Sous la neige et le froid, on se dirige vers l'arrêt du GO Bus de l'université. Avec mes deux valises de plus de 20 kilos, c'est un véritable parcours du combattant. Laurie n'est pas en reste avec ces 3 valises non plus. C'est pourquoi Cédric finit par nous rejoindre pour nous aider à porter tout ça !

Encore un au revoir émouvant à Cédric à l'extérieur du GO Bus et nous voilà sur le chemin de l'aéroport. Tant de souvenirs m'assaillent lorsque je vois se dessiner les dernières maisons d'Hamilton. 4 mois de rencontres, de joies, de découvertes, de fours rires, de délires et tant de souvenirs que je veux conserver à jamais !

On finit par arriver à l'aéroport de Pearson. Etant donné que mon vol est plus tot que celui de Laurie, on se dirige vers le guichet de Jet Airways. Dans la file d'attente, je rencontre un Montpelliérain. C'est fou comme le monde est petit !
Une petite appréhension au moment de la pesée des valises: 23 et 22.8 kilos. Ouf !
Je me dirige ensuite vers la file pour ceux qui payent un bagage supplémentaire. Et là, surprise, ils prennent pas la CB. Du coup, me voilà en train de courir à travers le Terminal à la recherche d'un distributeur. Je finis par en apercevoir un mais malheureusement ma carte bleue internationale ne veut pas passer. Après plusieurs vaines tentatives, j'essaie avec mon autre carte. Tant pis pour la commission !

Une fois mes 50 dollars récupérés par la compagnie, on se dirige au pas de course vers l'autre terminal pour que Laurie puisse embarquer ses affaires. A notre arrivée, on a la mauvais surprise de  voir que son avion a du retard.

On partage un dernier repas avant de se serrer dans les bras pour un ultime au revoir. Je repars vers mon terminal en pleurs à la recherche de ma porte d'embarquement. Je traverse la duty free où je m'arrête pour acheter deux bouteilles de "Vin des glaces" à demi-tarif. Le seul truc, c'est que j'ai plu de place dans mon sac à dos pour les ranger donc je me dirige vers l'avion mes bouteilles à la main. Bonjour, l'alcoolo !

Il est 19h00 quand je m'installe dans l'avion. La fatigue de ces derniers jours cumuléé à l'émotion du départ font que je suis déja à moitié endormie quand l'avion décolle.
Allez, plus que 12h de voyage avant d'arriver à Toulouse pour fêter Noel en famille !

 

DAY 123 : 22 décembre 2010

Le début de la fin . . .

Nous voilà de retour à Hamilton en pleine nuit. Le manque de sommeil et la fatigue de ces derniers jours a raison de nous: à peine arrivés, on s'affale dans les différentes lits/canapés de l'appartement de Marc.

Après une courte nuit, j'émerge enfin. Entre temps, les garçons sont allés ramenés la voiture de location. On se retrouve tous aux environs de midi pour dire au revoir à Jo qui rentre en France en fin de journée. Moment d'émotion où je prends vraiment conscience que cette belle aventure qu'a été le canada est sur le point de se terminer.

Le reste de l'après-midi se partage entre l'achat des derniers cadeaux souvenirs et des vivres pour la soirée du soir. Eh oui, on pouvait pas partir sans une dernière soirée !
Je passe donc ma dernière nuit au Canada avec les gens que j'ai eu le bonheur de rencontrer au cours de ce voyage et qui sont devenus de véritables amis. Au fur et à mesure, les gens rentrent chez eux et avec leur départ s'accompagne de bien tristes adieux... ou plutot des au revoir !

 

DAY 122 : 21 décembre 2010

Aux pieds de l'auberge de jeunesse "Ottawa Backpackers Inn" La classe en IMAX ! Un aperçu du musée Petite pause Ottawa depuis Gatineau

Aux pieds de l'auberge de jeunesse "Ottawa Backpackers Inn"
Aux pieds de l'auberge de jeunesse "Ottawa Backpackers Inn" 
Good Bye Ottawa

Après un repos réparateur, on conclut notre visite d'Ottawa par la rue "Sparks Street Mail" connue pour ses magasins (difficile de comprendre pourquoi !) et on dit au revoir à Khurum que l'on retrouvera sur Hamilton.

Ensuite, on repasse au Québec pour découvrir Gatineau, enfin surtout son magnifique musée des civilisations. Après une pause repas, on prend les places pour le prochain film en IMAX : Arabia ! Munis de nos lunettes 3D et devant cet écran géant, on découvre cette nouvelle idée du cinéma. Les effets sont vraiment impressionnants et, moi qui ne suis pas une adepte de la 3D, je suis totalement conquise.
Après le film, il nous reste peu de temps pour visiter le musée (arrg, toujours pas habituée à leur manie de tout fermer à 5h du soir). Au pas de course, on remonte le cours du temps pour découvrir la conquête du canada et son histoire au cours du dernier siècle. Vraiment passionnant !

Et voilà, l'heure du départ se rapproche. Après un petit tour aux alentours du musée pour admirer Ottawa de nuit et surtout le canal rideau qui commence a geler, on s'installe dans la voiture pour un long trajet jusqu'à Hamilton.

Après Québec la magnifique, je suis un peu déçue par Ottawa mais ce voyage et les gens qui m'ont accompagné rendent ce road trip inoubliable. Certes, c'est ma dernière aventure en terre canadienne mais elle n'en reste pas moins aussi formidable que les autres !

 

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